PARIS-dada-BERLIN [cabaret]

Un voyage temporel dans l’univers linguistique et musical du cabaret, du 2 au 16 avril : du Chat noir de la fin du XIXe siècle aux cabarets de la rive-gauche des années 1950, en passant par l’essor des cabarets berlinois des années 1920, brisé par l’avènement de l’hitlérisme.
NOTEZ BIEN : POUR LA DERNIERE DE CE SPECTACLE LE SAMEDI 16, EN PREMIERE PARTIE VOUS VERREZ ET ENTENDREZ UN PETIT CABARET "BARBARA A L'ECLUSE" PAR CAMILLE PLOCKI, JEUNE ARTISTE EN 3EME ANNEE AU CONSERVATOIRE NAT. SUP. D'ART DRAMATIQUE, ACCOMPAGNEE PAR GREGOIRE LETOUVET AU PIANO (A 20H30).
Max est concierge et homme-à-tout-faire. Il lustre les planches de la scène pour la représentation du soir. Armé de son balai-brosse, il rouspète et soliloque, regrette un temps qui n’est plus, celui du cabaret « authentique »...
Mais le vieil homme solitaire n’est pas seul pour autant : des esprits viennent le visiter et envahissent les planches qu’il continue inlassablement de cirer. Mais où sommes-nous ? à Berlin ou à Paris ? A quelle époque ? Le vieux semble perdre la mémoire et tout se mélange. Des airs de musique s’élèvent, des créatures d’un autre temps apparaissent. On reconnaît Yvette Guilbert, Ester Lekain, Paul Graetz, Claire Waldoff, Marianne Oswald, Marlene Dietrich et Margot Lion, Gilles et Julien, Isa Vermehren, Kurt Gerron, Boris Vian, Juliette Greco, Barbara, Hildegard Knef, Georg Kreisler, et bien d’autres qui vont et viennent, chantent et font leur numéro avant de s’évanouir à nouveau dans les limbes de la mémoire de notre Max.
Ses souvenirs nous amènent de Paris à Berlin – en passant par Zürich – et à travers les heures les plus lumineuses comme les plus sombres du cabaret. Où Max peut-il encore trouver une place pour son rêve de cabaret dans le monde du spectacle d’aujourd’hui ? Il porte en lui l’esprit d’un temps qui n’est plus, et qui a cependant une dimension d’éternité, tant la résistance aux dérives du commerce et de la politique semble vouloir durer...
RÉAGISSEZ COMMENTEZ
Donnez votre avisPoster un nouveau commentaire